dimanche 19 septembre 2010

DU BULGOM ET DES HOMMES



















ISBN 978 2 917 817 05 6
Collection : La Sentinelle
Dépot légal 3eme trimestre 2010
112 pages - cousu
14 euros
Auteur Amandine Dhée
Complément : Adaptation audio à télécharger sur le site de l'éditeur.
4ème de couverture :

Les gens dans la ville ne peuvent pas faire que s’aimer. Ils doivent aussi manger. Une saine vie médiatique nous le rappelle : cinqfruitsetlégumesparjour. Et aussi qu’il faut mangerbouger. Cette injonction me laisse songeuse : qu’attend- on de moi exactement ? Faut-il que je bouge juste après avoir mangé ou faut-il que je bouge en mangeant ?

Mais dans la ville on peut pas fabriquer soi-même ses légumes à cause de la terre de ville qui est nostalgique, et qui garde en elle des souvenirs des entre- prises d’avant où maintenant c’est du chômage mais n’empêche. J’ai bien tenté d’éditer mon propre livre de recettes : La cuisine aux métaux lourds, c’est facile ! mais je me suis sentie très peu soutenue. »

Vieilles dames armées, super héros souterrains, conseillers municipaux inspirés, ... autant de personnages avec lesquels Amandine Dhée passe au crible les comportements humains en milieu urbain à la façon d’un documentaire animalier.

Un ton décalé et un humour corrosif distinguent ce premier ouvrage, jubilatoire.

En complément de l’ouvrage, une déclinaison audio est disponible en téléchargement.

D'AZUR ET D'ACIER

ISBN 978 2 917 817 06 3
Collection : La Sentinelle
Dépot légal 3eme trimestre 2010
128 pages - cousu
16 euros
Auteur Lucien Suel
Complément : Adaptation audio à télécharger sur le site de l'éditeur.
4ème de couverture :

« Un écrivain quitte son bureau, son village. Il prend le T.E.R. à la gare d’Isbergues, une ex-cité métallurgique. Il pose sa valise à Fives, l’ex-cité des locomotives. Il va y vivre trois mois, l’hiver 2009-2010.
Un hiver passé à la rechercher d’une histoire dont les briques ont gardé la mémoire, le vacarme de la fabrique , la cadence des machines, le potin des locomotives qui sortaient de l’usine et traversaient la mer pour rejoindre le Far West ou l’Argentine.
On suit brique après brique celui par qui le jeu des devinettes est lancé. Est-ce que la friche va devenir une caserne de pompiers ? un espace vert ? un lycée hôtelier ?...
Aujourd’hui, il y a des briques et tous ces arbres semés du ciel par les oiseaux. Et quelquefois, sur les écrans de cinéma, des Indiens galopant le long des voies, à la poursuite des locomotives de Fives. »

En complément audio D’azur et d’acier, la musicienne lilloise Laure Chailloux dialogue en aparté avec Lucien Suel le long d’une lecture musicale.

vendredi 18 juin 2010

GENS DU HUIT MAI


















ISBN 978 2 917 817 04 9
Collection : La Sentinelle
Dépot légal 2eme trimestre 2010
80 pages - cousu
12 euros
Auteur Jean François Pocentek
4ème de couverture :

" J'ai tourné.

Il n'y avait plus rien.

Juste une lande de macadam."


Avertissement sans frais.

L’idée était simple.

Un territoire, comme disent les urbanistes et les sociologues, des gens qui y vivent, et des choses qui changent. Pas de petites choses, non, carrément des bouts d’histoire.

Déconstruire (pas démolir) reconstruire.

Et moi qui m’y balade. J’écoute, je parle, je demande si je peux garder mémoire de tout ce que l’on me dit : le sombre et le rose, la terrasse ensoleillée du café et les portes tachées de sang, le jardin d’Éden et le Bronx. La joie de partir surtout. La tristesse de partir surtout.

Place du 8 mai, Bloc Havret, Commune de Paris. Les rues qui y conduisent. Je fais le cahier intime des habitants, ce petit journal tenu dans nos adolescences et que l’on cachait en un endroit secret pour que personne ne le trouve. Tout y est vrai. Même les illusions.


Ne cherchez pas, j’ai changé tous les prénoms.

Jean François Pocentek


Jean François Pocentek a publié plusieurs ouvrages dont la trilogie La patience des goélands (2009), L'écluse des inutiles (2007) et Café des immobiles (2005) aux éditions Lettres Vives.

vendredi 5 février 2010

CAPENOULES !




















ISBN 78 2 917 817 02 5

Collection : La Sentinelle

Dépôt légal 1er trimestre 2010

256 pages - cousu

18,5 euros

Auteur Francis Delabre

Préface Yolande Moreau


"Capenoules !", c’est con mais c’est comme ça, c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté..."

Yolande Moreau


Années 60. Lille. Une bande de copains. Le samedi soir, ils chantent dans les bistrots de vieilles chansons régionales revisitées. Une nuit, « pour rire », ils enregistrent un 45 tours.

Le succès est immédiat. Sous le manteau.

Iconoclastes hilares, les Capenoules vont faire exploser à coups de canulars

quelques carcans d’une société bien-pensante. Il faut dire que le répertoire n’est pas à mettre entre toutes les oreilles, et répéter que nous sommes en 1964… De retrouver, à l’époque, Jean Yanne nommé 1er Capenoule d’Honneur par cette fine équipe rassemblée autour du charismatique Raoul de Godewarsvelde nous semble quasiment naturel.

Depuis, le verbe haut en couleur qui fit leur renommée est régulièrement repris par

différentes scènes artistiques contemporaines. Il en va de même lors de maintes occasions de fêtes et d’engouements populaires. Autant de ralliements à un état d'esprit joyeusement frondeur qui se sera toujours réservé le droit de dire ce qui lui chante et cela pour notre plus grand bien à toutes et à tous.

Avec la malice qui lui sied à ravir, l’auteur de Vis d’éternité, Francis Delabre, nous fait l’intimité de cette épopée tout en nous baladant au coeur de l’unique phénomène à la hauteur des Capenoules, la Braderie de Lille… Tronches de vie !